En ce lundi après midi, je vais vous faire partager une épreuve qui a commencé il y a maintenant près d'un mois.
Je suis Coco, j'ai 15 ans, comme beaucoup d'ado je n'aime pas confier mes problèmes à ma famille ou mes amies proches, c'est un tort, il faut parler de ses problèmes quand ça ne va pas et surtout en parler à temps.
Je suis une personne toujours très souriante qui aime bien rigoler, la roue a tourné et mon moral s'est détérioré petit à petit. J'ai réussit à faire avec, et à accepter la situation qui n'a pas toujours était évidente.
Je vais vous raconter mon histoire qui pourra aider certains et certaines d’entre vous qui souffrent d'un mal-être. Par la suite je ferai un autre article sur les solutions qui m'ont aidé à m'en sortir.
Tout à commencer le Mercredi 21 Janvier:
Au réveil je savais déjà comment aller se dérouler ma journée. J'avais deux problèmes sur ma conscience qui m'empoisonnaient l'existence et ce depuis 4 ans. L'un était un mauvais souvenir d'enfance et l'autre un deuil mal vécut.
Ces deux soucis me stressaient la nuit, j'avais peur, je me faisais des films malgré que j'en avais parlé vaguement à mes parents. Je n'en avais pas reparlé par la suite car j'avais en quelques sortes peur de leurs dire ça de but en blanc alors que je suis une fille joviale donc ça ne collait pas à mon image. D'après moi, j'avais peur d'en parler car mes parents avaient d'autres soucis à s'occuper pourtant je savais au fond de moi que si je leur en parlai ils pourraient m'aider. Je me suis mis des barrières toute seule, ses barrières ont réussit à se briser quelques jours après.
Bref, je suis allée en cours, et en fin de matinée grosse crise d'angoisse en plein cours, je tremblais de tout mes membres (spasmophilie), j'avais peur, j'étais tellement au plus mal que la prof a dut m'emmener, c'était vraiment quelque chose de très puissant, déroutant et émouvant.
On m'a donné des calmants ensuite tout c'est bien passée pendant plus d'une semaine (10 jours).
Mercredi 4 février:
Hypoglycémie (manque de sucre), ça arrive à tout le monde, rien d'anormal...Enfin presque.
Jeudi 5 Février:
Je rentre en cours, à 8 heure une pulsion passe dans mon bras, une crise d'angoisse est de retour, je suis au plus mal, mon paternel me récupère, nous sommes à la maison, il s'en va, je suis seule la boule au ventre devant la télévision. Je mange devant la télé, je n'apprécie rien, c'est très dur...
Le soir mon estomac est encore serré, je suis crispée car j'ai peur de refaire une crise, évidemment elle arrive et dure très longtemps, entre 40 et 50 minutes, des minutes interminables.
Psychologiquement c'est compliqué, j'ai du mal à me résonner, je sens des fourmis dans tout mon corps, par moment je me replis sur moi même (comme un foetus) tellement le mal-être est présent et puissant. Mes problèmes sont toujours enfouis dans mon silence et personne ne comprend pourquoi tout cela m'arrive...
Mes problèmes ne sont pas les pires de l'existence mais je pense que c'est à cause du fait que je n'en ai pas parlé à temps, j'ai laissé le temps passé en pensant que je les oublierai, mais ils sont toujours restés dans ma mémoire et n'ont jamais voulu s'en aller.
Vendredi 6 Février:
Réveil à 6h, je dois me préparer pour le lycée, je vais déjeuner, j'ai cette éternelle boule au ventre, la peur et l'angoisse m'envahissent et je suis obligée de m'allonger parterre les pieds en l'air, j'ai énormément de fourmis dans mes bras (spasmophilie), mes mains se crispent, le sang y circule mal, elles sont glacées, j'ai très peur, notamment peur de mourir, un vendredi matin...
Mon père appelle les pompiers, ma mère m'aide a bien respirer et me dit de douces paroles.
Je penses que ce moment sera gravé à jamais dans ma mémoire. Ce n'est pas habituel de voir débarquer les pompiers à 7h du matin quand tu es une ado de 15 ans...
Mes jambes tremblent, la crise est encore plus puissante que la veille, c'est vraiment incroyablement fou étant donné que nos pensés de notre psychique ont des répercutions physiques malgré qu'il n'y ait aucuns problèmes de santé.
Les minutes sont longues mais je continue à me battre, je lutte, les pompiers arrivent, c'est le soulagement.
Une fois à l’hôpital, je vois des médecins qui m'ont vraiment ouvert les yeux en me donnant des conseils. (Je vous en ferai part dans un prochain article).
Mon combat n'est pas fini, il y a un sacré travail à faire sur soi, notamment parler de mes problèmes...
La semaine suivante
Je fais beaucoup de crises 1 à 3 par jours, les médicaments aux plantes ne sont plus suffisant, j'ai absolument besoin de verbaliser toutes mes pensées, mais à qui ? comment m'y prendre ? 4 ans sans rien dire à personne et parler autre part que dans ma tête de mes peurs mais face à un membre de ma famille, ça va être dur mais pas irréalisable "Quand on veut, on peut".
Ma sœur vient passer quelques jours à la maison, elle finit par me faire cracher le morceau avec une technique plutôt bien qui m'a beaucoup aidé. J'ai du dire mes problèmes, cela n'a pas été facile mais j'y suis arrivée, puis je les aient écrit sur des bouts de papiers qu'on à ensuite jeté dans une corbeille puis dans la poubelle.
Cela m'a soulagé d'un gros poids ça allé déjà mieux.
En revanche mon esprit n'a pas totalement compris sur le moment que j'allai mieux étant donné qu'il allait au plus mal quelques jours avant puis ensuite bien, mal, bien, mal,bien,...
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Émotionnellement c'est vraiment très éprouvant, le corps est fatigué car mine de rien ça fait travailler les méninges et par moments le corps étant donné qu'on se crispe.
Du coup mon esprit malsain le soir m'a fait ressentir de drôles sensations dans le corps (tendue au niveau de la poitrine, crispée au niveau du ventre et des bras,...). Il m'a crée un mal-être qui est encore présent par moment actuellement. J'ai eu peur de la mort...
J'arrive tout de même à détourner ma peur en une force et à basculer d'une manière ou d'une autre dans un état positif "difficilement mais surement" !
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Chaque soir, j'étais crispée, j'avais du mal à manger, et du mal à dormir, j'ai tout de même réussi à trouver quelques astuces pour m'en sortir.
Ensuite j'ai eu moins peur de mes problèmes mais plutôt d'avoir une crise et de mourir, au fond je savais que ça n'arriverait pas mais si vous voulez votre esprit est morbides et noir, pour ma part le soir, et votre instinct et votre corps veulent s'en sortir donc il faut savoir faire la part des choses et garder le meilleur de soi et non pas le mal-être mais le bien-être.
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Je suis heureuse d'avoir partagé cet événement avec vous, j'espère qu'il pourra montrer à ceux qui vivent ça actuellement ou qui l'ont vécut que VOUS N'ÊTES PAS TOUT SEUL FACE A VOS PROBLÈMES ! Donc si vous avez des problèmes petits où grands parlez en à temps, c'est très important, ne rester surtout pas seul face à vos difficultés parler en à un(e) ami(e), une sœur/ un frère, un proche !
Ouvrez les yeux, ne vous enfermez pas dans votre mal-être car au final il y a plus de bien que de mal, faites la part des choses, c'est vraiment très important.
Amicalement, Coco
